Vos droits > les congés pour aider un proche
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Le congé de proche aidant (CPA)
Les personnels de l’État ont droit à un congé de proche aidant d’une durée maximale de trois mois renouvelable dans la limite d’un an sur l’ensemble de sa carrière. Pendant le CPA, l’agent.e n’est pas rémunéré mais peut bénéficier d’une Allocation Journalière du Proche Aidant (AJPA) versée par la CAF.
La personne accompagnée peut être le conjoint ou l’enfant dont l’agent·e assume la charge, ou un ascendant, un descendant, un collatéral jusqu’au 4e degré de l’agent·e ou du conjoint. Elle peut être aussi une personne âgée ou handicapée avec laquelle l’agent·e réside ou entretient des liens étroits et stables (aide régulière et fréquente pour des actes ou activités de la vie quotidienne)…
Le congé de présence parentale (CPP)
Ce congé est ouvert de droit à l’un des deux parents lorsque la maladie, l’accident ou le handicap d’un enfant à charge présente une particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue et des soins contraignants. Le CPP n’est pas rémunéré mais l’agent·e peut percevoir, pendant une partie de son congé, l’Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP) versée par la CAF.
La durée de ce congé pour un même enfant et en raison de la même pathologie est au maximum de 310 ouvrés au cours d’une période de 36 mois, mais peut-être prolongé…
Le congé de solidarité familiale (CSF)
Ce congé permet de réduire ou de cesser son activité professionnelle pour accompagner un proche en fin de vie. Pendant le CSF, l’agent.e n’est pas rémunéré mais peut bénéficier d’une Allocation Journalière du Proche Aidant (AJPA) versée par la CAF.
Le CSF peut duré 3 mois maximum, renouvelable 1 fois mais peut également être fractionné…