La CGT-BnF apporte son soutien aux travailleur.se.s martiniquais.e.s dans leur mouvement social contre la vie chère, l’injustice sociale, la répression policière et l’héritage post-colonial de l’Etat français. Mais aussi à tous les autres pays dits « d’outre-mer » comme la Guadeloupe, la Guyane, Mayotte, la Réunion et la Kanaky.
Les pays d’outre-mer vivent une situation d’inégalité extrême par rapport à la métropole. Par exemple, en Martinique le seuil de pauvreté dépasse les 27%, avec des prix exorbitants (40% supérieurs à ceux de l’hexagone pour les produits alimentaires). Cette injustice se transpose dans les domaines de la santé, de l’éducation ou de l’agriculture, l’Etat n’investissant pas assez dans ces « territoires ». En parallèle, les pays d’outre-mer rapportent, grâce à l’espace maritime et à l’agriculture, énormément à l’État mais aussi aux békés, descendants des anciens esclavagistes. Cette violence d’État s’accompagne d’un capitalisme exacerbé nourri par le colonialisme et le racisme. Aujourd’hui les békés sont les propriétaires des magasins de grande distribution, tout en ne représentant que 1% de la population de Martinique. Ces enseignes se font des marges énormes, qui captent la majorité du capital économique de l’île. Face à cette situation le gouvernement a choisi le pourrissement de la mobilisation puis la répression, pour enfin prendre des mesures qui sont pour le moment insuffisantes.
Après les fortes mobilisations de cette année, qui suivent la grande grève de 2009, la CGT-M[artinique] a déposé le 20 septembre un préavis de grève, dont les revendications sont les suivantes : une baisse des prix, des marges et des profits des grosses sociétés, des riches capitalistes de la grande distribution, l’augmentation des salaires et des revenus des travailleurs, des travailleuses et des classes populaires, l’indexation des salaires et revenus sur l’inflation et le départ des CRS. Nous exigeons aussi que le peuple martiniquais et tous les peuples d’outre-mer ne soient plus victimes du système capitaliste et colonialiste qui les exploite et puissent obtenir réparation et justice – nous pensons par exemple au scandale sanitaire et environnemental du chlordécone, un pesticide ultra-toxique interdit dans le monde entier mais utilisé jusqu’en 1993 dans les bananeraies antillaises, empoisonnant les travailleur.se.s agricoles et la population et entraînant une pollution durable des sols, de l’eau des rivières et du milieu marin.
Nous apportons une nouvelle fois tout notre soutien aux habitant.e.s de la Martinique et à la CGT-M dans leur colère et leurs revendications légitimes contre la vie chère, jusqu’à la victoire. Nous leur apportons également notre soutien face à la répression et au mépris auxquels ils et elles font face de la part du gouvernement français. Leur combat est aussi le nôtre.
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