Les femmes restent majoritaires dans notre établissement et représentent 56% de l’effectif contre 44% pour les hommes. Les agents titulaires sont à 58% des femmes et les agents contractuels 53%. Les femmes sont surreprésentées dans la catégorie A (58%) et B (64%), elles sont moins nombreuses dans la catégorie C (48%).
Malgré cette situation particulière les inégalités salariales sont encore importantes au sein de la bibliothèque. Il en va de même des évolutions de carrière… et cela ne s’arrête évidemment pas à la porte du travail.
Malgré l’égalité de traitement, principe fondateur de la fonction publique (un indice servant à calculer les salaires et des grilles d’avancement communes à toutes et tous par catégorie), les femmes ont des rémunérations moyennes inférieures à leurs collègues masculins.
Pour la catégorie A des titulaires, les écarts de rémunération brute peuvent atteindre 10%. L’écart est plus faible avec la catégorie C avec un maximum de 2%.
Les comparaisons en terme de progression de carrière révèlent que les hommes détiennent des indices plus élevés que les femmes, en particulier pour la catégorie A (différence de 38 points). Ces différences de rémunérations sont accentuées pour les agents contractuels et peuvent aller jusqu’à 13%.
Ces écarts s’expliquent, d’une part, par des progressions de carrière interrompues pour raisons familiales qui concernent principalement les femmes et d’autre part, par la répartition des primes plus favorables aux hommes.
On constate encore que les promotions masculines sont plus nombreuses que les promotions féminines. Ainsi, si les femmes représentent 64% de la catégorie B, elles obtiennent seulement 50% des promotions.
Concernant les agents contractuels et les changements de groupe, malgré les demandes de la CGT aucune donnée chiffrée n’a été transmise.
Ces chiffres renvoient aux inégalités que l’on trouve plus généralement dans la société :
Les femmes représentent 53% des emplois d’encadrement, soit une sous-représentation par rapport à leur poids dans l’effectif total (56%) et encore plus par rapport à leur poids dans l’effectif de la catégorie A (58%). Elles sont nettement sous-représentées dans les hautes fonctions d’encadrement, seulement 36% de directrices et déléguées. Elles sont majoritairement cheffes de service et adjointes de directeurs (56,5%).
Ces données sont issues du « Rapport de situation comparé relatif à l’égalité femmes-hommes » à la BnF datant de 2019 et présenté en Comité Technique en décembre 2020.
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