
Une pétition des personnels de Bussy a été lue par la CGT en début de CSA relative aux difficultés du site : dysfonctionnements matériels et techniques, postes supprimés ou gelés, absence de restauration collective, etc. Il est urgent que la direction s’engage résolument en faveur des personnels et de leurs conditions de travail. Suite à notre intervention, l’administration s’est enfin engagée à mettre en place une cellule d’accompagnement pour les agents de Bussy et Sablé.
La CGT est également intervenue concernant l’avenir de la filière Métiers d’art et plus globalement sur la conservation à la BnF. Les très nombreux départs à la retraite (25 entre 2024 et 2029) obligent à un engagement de la direction pour garantir le maintien des effectifs et des savoir-faire. En dépit de ces échéances, l’administration n’a toujours pas de feuille de route clarifiée sur la mission conservation dans la perspective de l’ouverture du site d’Amiens. Voir aussi notre courrier adressé au président cet automne au président ici.
Sous pression des organisations syndicales et de la mobilisation du 2 décembre, la direction de la BnF a décidé de verser une prime exceptionnelle de 220 euros brut, en complément de la prime de fin d’année et du CIA/CAE, à l’ensemble des agent·e·s de la BnF.
Il s’agit du reliquat budgétaire de fin d’année, c’est à dire la masse salariale qui n’a pas été consommée en raison notamment des départs de collègues, des suppressions et gels de postes en cours d’année ainsi que des nombreux jours de grèves (mobilisation du printemps, forte mobilisation de septembre). La direction évoque également des problèmes dans l’estimation des besoins dans la construction du budget 2025. Il s’agit tout de même de plus d’un demi million d’euros.
Ce complément de prime permettra de compenser à minima les pertes de salaires liées à l’inflation et au gel du point d’indice, dont la CGT réclame l’augmentation depuis des années, au même titre que l’intégration des primes dans le salaire.
La CGT BnF a néanmoins demandé à la Direction que la question de la prime de fin d’année doit rester une mesure sociale et que celle-ci soit augmentée significativement, et non de manière ponctuelle, notamment pour les catégories C, dont les évolutions de carrière sont indigentes.
Pour rappel, le projet Noemi n’est pas que le déploiement d’une application de catalogage, c’est aussi et surtout cataloguer dans un nouveau code (RDA) et un nouveau modèle de données (IFLA-LRM) ; c’est une transformation des pratiques professionnelles.
La mise en place demande un engagement considérable de dizaines d’agents, dans plusieurs directions et départements de la BnF (notamment DSI, MET, DDL, DCO).
La plupart de ces agents ressentent de la satisfaction mais l’effort consenti sur le temps long les éprouve de plus en plus. Et pourtant des moments incontournables se profilent : le cycle 3 des formations (avec un public encore plus hétérogène), la finalisation de KitcatNG et des consignes de catalogage, l’organisation de la répétition générale et surtout l’accompagnement des agents par les tuteurs/relais lors de la mise en production de Noemi. On constate des difficultés pour trouver de nouveaux formateurs pour combler certains désistements. Les formateurs en place vont donc avoir davantage de sessions à mener et les relais/tuteurs ne sont pas assez nombreux (1 agent par service pour les plus importants ne sera pas suffisant). Actuellement, les équipes sont sous-dimensionnées par rapport aux besoins.
On interroge également l’implication de la DCO car celle-ci est déjà mobilisée sur le chantier Amiens et sans marge de manœuvre pour s’engager pleinement dans le projet.
Les questions de l’accompagnement des catalogueurs après la bascule dans Noemi, en particulier pour ceux en situation de décrochage et la montée en compétences des magasiniers, doivent être anticipées.
Il faut prévoir une augmentation des stocks de documents à cataloguer et une baisse de la production car cataloguer dans Noemi est plus complexe et plus long surtout en période d’apprentissage.
Vote : abstention 5 CGT ; pour 3 CFDT ; SUD absent
Fruit de revendications de plusieurs préavis de grève depuis 2023, l’administration propose enfin une négociation pour l’élaboration d’un plan d’action pour l’égalité professionnelle femmes/hommes reprenant les axes suivants : égalité salariale et dans l’évolution de carrière ; égalité d’accès aux responsabilités ; santé des femmes ; lutte contre les violences sexistes et sexuelles ; articulation des temps de vie.
La CGT porte des revendications fortes en matière d’égalité femmes/hommes et a déjà obtenu des avancées ces dernières années, par exemple des primes et des taux de promotion plus équitables entre les femmes et les hommes, l’installation de distributeurs de protections périodiques. Ces acquis doivent se poursuivre et la CGT pèsera de tout son poids dans cette négociation pour obtenir des résultats significatifs.
La CGT réclame un cadre de travail et une méthodologie précis. Afin d’objectiver les inégalités, il est nécessaire de réaliser un état des lieux avec des données chiffrées genrées, par fonctions/métiers et par catégories (A,B,C). Les réunions de travail doivent faire l’objet d’un ordre du jour, de comptes-rendus et d’envois de documents en amont. La 1ère réunion est programmée le 19 janvier.
182 collègues bénéficient de l’obligation d’emploi dont 118 femmes et 64 hommes. 31 agents ont plus de 60 ans. 138 sont titulaires, 44 contractuels. 74 agents sont de catégorie C, 62 de catégorie B, 46 de catégorie A. 67 collègues télétravaillent dont seulement 13 catégories C. Le peu d’agents contractuels ayant le statut de RQTH interroge la CGT : discrimination à l’embauche ? Crainte de déclarer son handicap et de voir son contrat non renouvelé… ?
L’établissement mène différentes actions pour accompagner ces collègues. Toutefois, la CGT souligne des difficultés pour l’accès des collègues catégorie C au télétravail.
L’accompagnement au sein des services est très variable. L’arrivée d’un agent en situation de handicap n’est pas suffisamment préparée, les encadrants ne sont pas formés et sont souvent démunis pour réussir l’intégration au sein d’équipes qui n’ont pas toujours le temps ni les moyens de soutenir ces collègues. Pour pallier ces difficultés, la CGT a demandé et obtenu une formation des encadrants.
La CGT soulève les difficultés pour maintenir dans l’emploi ces collègues et empêcher qu’ils soient déclarés inaptes sans solution de reclassement, pour cela une meilleure interaction entre les différents intervenants de l’établissement est nécessaire.
151 agents sont en attente de logement (180 en 2021). 54 nouvelles demandes ont été déposées en 2024 (60 en 2023, 82 en 2022). On remarque une augmentation régulière et importante des demandes depuis une dizaine d’années (100 demandes en 2013).
En 2024, 30 agents ont pu être relogés dans le parc BnF et 7 dans le contingent préfectoral ou celui du Ministère de la culture.
La CGT interroge sur les bénéficiaires des logements attribués. On remarque plus d’hommes (53%) que de femmes (47%) alors que les femmes représentent 57% des demandeurs (43% pour les hommes) et une ancienneté des demandes récentes plus importantes (53% des bénéficiaires ont des demandes de moins de 2 ans). Il est répondu que les choix sont le résultat de multiples facteurs à prendre en compte.
A noter, l’activité de la cellule logement du Service social est impactée d’une part par les évolutions réglementaires (Loi Elan) qui complexifient les procédures et d’autre part par la politique de recrutement de la BnF avec l’emploi précaire.
Un nouveau système d’information budgétaire et comptable, SIBC appelé PEP Premium sera déployé en janvier 2026. Le Département du budget et des finances, DBF et l’Agence comptable sont les deux entités les plus concernées par ce changement.
La CGT regrette une fois de plus que l’étude d’impacts des risques professionnels soit réalisée de façon tardive et incomplète (pour rappel, une étude d’impact doit prévenir les risques en amont des réorganisations).
Sur plus de 80 agents, 22 seulement ont pu participer à des entretiens collectifs conduits par la conseillère de prévention. Les participants ont exprimé leurs craintes sur la charge de travail, la répartition des tâches, la montée en compétences, le besoin d’être associé aux évolutions, de renforcer le dialogue et d’avoir une vision claire des objectifs.
Certains collègues s’inquiètent de la fin de l’application Geode et des dossiers de dépenses et recettes non pris en charge par PEP Premium ainsi que la fin de l’utilisation des bases de production Lotus pour stocker des pièces jointes. Il est répondu que l’éditeur du logiciel doit proposer des solutions ainsi que le DSI.
La CGT interroge la multiplication des niveaux de validation des dépenses et les nouveaux processus pour les directions métiers. Nous nous inquiétons également de la charge de travail des équipes en pleine période de clôture budgétaire, tâche prioritaire de fin d’année. Les services envisagent un retard des dossiers lors de la mise en route dont le traitement sera étalé sur le 1er semestre 2026.
Vote : abstention 5 CGT ; pour 3 CFDT ; SUD absent
La CGT BnF a émis plusieurs remarques à la lecture du plan de formation 2026 :
Vote : pour 5 CGT et 3 CFDT; SUD absent
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