
Revenons aux bases : la valeur ajoutée, c’est à dire la richesse produite, est le fait du travail des salariés. Sans leur action dans l’appareil de production pas de plus-value. L’enjeu porte donc sur la répartition entre les différents intervenants de cette richesse :
Aujourd’hui, la part de la richesse produite revenant aux salariés est plus faible qu’à la sortie de la guerre. Rien qu’entre 1983 et 1989 la partie versée aux travailleurs via la rémunération a perdu 10% alors que celle versée aux actionnaires a explosé passant de 5% en 1985 à 25% en 2011.
Partage de l’effort en temps de crise vous avez dit ?
Très clairement ce qui coûte cher depuis des années à toutes ces entreprises qui licencient aujourd’hui à tour de bras ce sont les dividendes versés aux actionnaires et non les rémunérations et les cotisations sociales (les « charges » dit le patronat). En France, c’est ainsi une quarantaine de milliards d’euros* de dividendes qui chaque année ne sont pas réinvestis dans l’appareil productif et les salaires… Mais les grands actionnaires sont-ils prêts à partager un tant soit peu leur énorme part du gâteau afin que des ouvriers puissent continuer à travailler ? Sans une mobilisation de la population pour l’imposer on peut en douter.
*A noter qu’en 2012, ces dividendes ont encore augmenté de 5%. Par ailleurs, depuis 2005, et pour la première fois dans l’histoire économique de la France, leur montant annuel est supérieur à ce qui est investi dans l’appareil productif, c’est-à-dire dans l’outil de travail, l’innovation…
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