En 2022, l’égalité femmes-hommes dans le monde du travail est toujours d’actualité : à travail de valeur égal, pour atteindre l’égalité de salaire avec un homme aux même poste et même fonction, une femme pourrait cesser de travailler à 15h40 !

La CGT s’engage en faveur de l’égalité femmes-hommes en exigeant les revendications de l’égalité salariale et professionnelle :

• revalorisation des salaires des métiers féminisés ;
• fin des temps partiels imposés qui pénalisent les femmes et les font entrer dans la précarité ;
• fin de la double journée lorsque les femmes assument en plus de leur journée de travail, les travaux domestiques ;
• fin des attitudes et violences sexistes sur le lieu de travail et dans la vie quotidienne.

C’est pourquoi, la CGT BnF appelle à rejoindre la MANIFESTATION du 8 MARS 2022 pour la Journée Internationale pour les Droits des Femmes, Gare du Nord à 14h pour rejoindre Gambetta en passant par République.

Quelques chiffres pour la BnF

Ces données sont issues du « Rapport de situation comparée relatif à l’égalité femmes-hommes » édition 2020.

Les femmes restent majoritaires dans notre établissement et représentent 56% de l’effectif contre 44% pour les hommes. Les agents titulaires sont à 58% des femmes et les agents contractuels à 53%. Elles sont surreprésentées dans les catégories A (58%) et B (64%) et moins nombreuses dans la catégorie C (49%).

Les rémunérations

Malgré l’égalité de traitement, principe fondateur de la fonction publique (un indice servant à calculer les salaires et des grilles d’avancement communes à toutes et tous par catégorie), les inégalités perdurent.

Pour la catégorie A des titulaires, les écarts de rémunération brute peuvent atteindre 8% en défaveur des femmes. L’indice moyen détenu par les femmes est de 707 contre 739 pour les hommes. Cet écart résulte en partie de progressions de carrières interrompues pour raisons familiales. Par contre, pour les catégories B et C, les  moyennes de rémunération sont quasi identiques.

Pour les agents non titulaires de catégories A et B, les hommes détiennent en moyenne un indice de rémunération plus élevé que leurs collègues femmes.

Attention : il est à noter que les données ont été neutralisées en ramenant tous les calculs sur une base d’un temps complet. Or, 81% des agents à temps partiels sont des femmes contre 19% des hommes.

L’accès aux promotions

On constate encore que les promotions masculines peuvent être plus nombreuses alors que les femmes sont majoritaires dans de nombreux corps. Par exemple, pour la promotion en catégorie A, on obtient 50% de promotion féminine alors que les femmes représentent 68% de la catégorie d’origine.

Les données pour les changements de groupe des agents contractuels n’existent pas malgré les demandes de la CGT.

L’accès aux postes de responsabilités

Les femmes représentent 53% des emplois d’encadrement, soit une sous-représentation par rapport à leur poids dans l’effectif global (56%) et encore plus par rapport à leur poids dans l’effectif de la catégorie A (58%). Elles sont nettement sous-représentées dans les hautes fonctions d’encadrement : 41% de directrices de département et 45% de directrices déléguées. Elles sont majoritairement cheffes de services (58%) et adjointes de directeurs (57%).

MANIFESTATION du 8 MARS 2022 pour la Journée Internationale pour les Droits des Femmes, Gare du Nord à 14h pour rejoindre Gambetta en passant par République.