2026 : année noire pour la Fonction publique
2026 : année noire pour la Fonction publique
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La CGT a été reçue le lundi 21 juillet par le ministre de la Fonction publique.
Le ministre confirme des coupes budgétaires de 44 milliards d’euros dont notamment :
- 4,8 milliards d’euros pour l’État ;
- 5 milliards pour la santé ;
- 5,2 milliards pour les opérateurs de l’État – avec des suppressions et des fusions d’agences – ;
- 5,3 milliards d’euros pour les collectivités locales.
Les conditions de vie et de travail connaîtraient une dégradation sans précédent. Sont notamment annoncés :
- la suppressions d’emplois par milliers dès la loi de finances 2026 mais également le non-remplacement d’un.e agent.e sur trois quittant la fonction publique (retraites…) ;
- le gel de la valeur du point d’indice servant à calculer le montant de nos salaires (pour la 3e année consécutive) ;
- le gel de toutes les promotions catégorielles ;
- le maintien du jour de carence et de la diminution de 10 % de la rémunération versée lorsque les agent.es sont en congé maladie ordinaire ;
- le non-rétablissement de la GIPA.
« Faits nouveaux», le ministre a tenu à informer la CGT Fonction publique de son intention de :
- pour les agent.e.s ayant des enfants : gel et forfaitisation du supplément familial de traitement (le SFT c’est une centaine d’euros/mois pour 2 enfants par exemple) ;
- de supprimer 30 millions d’euros de crédits aux politiques interministérielles d’action sociale en faveur des agent.e.s ;
- du report ou de la diminution potentielle des crédits alloués aux ministères de la Justice et de l’Intérieur