Depuis plusieurs années, la CGT-BnF dénonce les difficultés d’accès à la formation professionnelle pour les catégories C. En 2013, les stagiaires de catégorie C ont constitué seulement 23% du total des agents ayant suivi une formation. A l’inverse,  40% des stagiaires étaient des A. Cet écart est d’autant plus significatif lorsque l’on compare avec les effectifs globaux de l’établissement : 34% des agents sont de catégorie A et 36% des C.
A nos demandes répétées de résoudre cette différence, la direction s’est toujours contentée de regretter cette situation par des propos lénifiants sans réelle volonté d’y mettre fin ou du moins tenter de le faire.
Pourtant, au sein du Ministère de la culture et de la communication, la BnF fait exception sur cette question. Pour l’ensemble de la sphère ministérielle, les C représentent 30% de l’effectif total et 36% des agents formés (pour les A, 46% de l’effectif et 36% des agents formés).
Si l’on compare avec le Musée du Louvre, proche du notre en terme d’effectif, la différence est notable. La répartition des effectifs par catégories correspond sensiblement au pourcentage de stagiaires : en 2013, le Louvre comptait 66% de catégorie C et 64% de stagiaires C.
La faible participation des catégories C aux actions de formation n’est donc pas une fatalité et le travail posté n’est pas un obstacle, argument trop facilement utilisé par l’encadrement pour se dédouaner.
La CGT demande un véritable plan d’actions pour résorber cette disparité. Entre autres : sensibilisation des encadrants, attention particulière lors de l’entretien de formation, statistiques des refus de formation et leurs raisons, incitation auprès des responsables formation, réflexions de tous les acteurs de la formation sur le plan de formation et les offres en direction de ces agents, meilleure prise en compte des contraintes et aménagements adaptés, etc.