
Déclaration CGT faite au Comité technique de la BnF le 20 mai 2020
Nous traversons une crise sanitaire majeure et inédite depuis plus de deux mois.
Face à cette situation complexe, qui génère beaucoup de questions, d’appréhension et parfois d’angoisses, il nous semble fondamental, en pareilles circonstances, d’avoir une communication la plus précise possible et dans tous les cas univoque.
Si la BnF a vite réagi en mettant en place les outils nécessaires afin de communiquer dans les meilleures conditions possibles en direction de la plupart des agents, sur le fond, la communication et l’information dispensées ont été discordantes, incomplètes et ont provoqué des incertitudes dont il fallait absolument se passer dans la situation que nous traversons (voir également notre article ici).
En effet, le suivi des équipes et le contact avec les agents de la bibliothèque est très inégal d’un service à l’autre (certains agents ayant bénéficié d’un contact téléphonique hebdomadaire quand d’autres ont reçu un simple mail d’information).
Faute de consignes claires, en l’absence de diffusion de notes, les chefs de services ont géré seuls, avec les informations dont ils disposaient, cette période de crise. Cela a donné lieu à de la confusion, en particulier sur la position administrative des agents et depuis peu sur le plan de reprise, où les informations ont circulé, (dont certaines erronées) avant même la tenue des instances. Cet état de fait met à nouveau au jour que la bibliothèque est en réalité une somme d’entités autonomes à la gestion plus ou moins efficiente et générant des inéquités de traitement. Ainsi, les scenari de reprise ont déjà été élaborés ou en tout cas discutés dans la plupart des services alors même que les dispositions, notamment sur le temps de travail, n’ont pas fait l’objet d’échanges ni d’avis dans les instances représentatives du personnel.
De même, nous ne reviendrons pas sur les informations fausses diffusées dans les médias ni sur les couacs entre l’information donnée aux organisations syndicales lors des réunions de crise et celle diffusée sur la page Agents ou dans les dépêches de communication (par exemple sur la date de réouverture au public).
Pour la CGT, ces problèmes de communication qui sont récurrents, et accrus par cette situation de crise, sont inacceptables. Le rôle des organisations syndicales et le dialogue social s’en trouvent mis à mal générant un sentiment de mépris en réduisant les instances à de simples chambres d’enregistrement.
Si l’état d’urgence sanitaire permet au gouvernement et par délégation aux directions d’établissement de prendre des décisions en s’affranchissant des règles de consultation et de dialogue habituels réglementaires, il leur incombe néanmoins d’en informer les personnels en usant d’un discours clair et sincère.
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