
Le début de séance du comité technique du 12 juillet a été l’occasion d’évoquer à nouveau les inquiétudes sur la masse salariale. La direction a contesté notre récente communication à ce sujet. La CGT BnF a réaffirmé ses préoccupations.
Eléments d’explication (donnés par la direction lors des réunions sur le préavis de grève de mai-juin) : la BnF a trop recruté en début d’année et surtout des catégories A qui pèsent davantage sur la masse salariale que le recrutement de B ou C.
Conséquence : en 6 mois, les crédits du personnel d’un montant de 137 millions d’euros pour 2018 (= nos salaires et nos primes) ont sérieusement diminué et l’administration doit rétro-pédaler ! C’est-à-dire se « serrer la ceinture » et réduire les recrutements, geler les postes vacants, arrêter les contrats de remplacement. Tout en assurant que les salaires seront versés !
C’est bien parce que l’administration n’a pas été en mesure de piloter assez finement les crédits du personnel que la BnF se retrouve dans cette situation à 6 mois de la fin de l’exercice budgétaire. En attendant, moins de recrutements, plus de postes gelés c’est toujours plus de charge de travail pour des équipes déjà en surchauffe !
Lors des négociations sur le préavis de grève, la CGT BnF a proposé que le budget 2019 soit rééquilibré afin de recruter davantage de catégories B et C et plus particulièrement la totalité de la liste complémentaire du dernier recrutement sans concours de magasiniers. Pour mémoire, les magasiniers ont subi le plus de suppressions de postes depuis 2009 (96 ETP), ce qui explique en partie les difficultés actuelles de service public.
Lors d’une réunion sur l’évolution du service public à Tolbiac, la direction a dévoilé ses propositions aux organisations syndicales pour pallier aux baisses d’effectif. En résumé :
La direction veut aller vite et propose un calendrier de réunions à la rentrée puis un passage dans les instances avant la fin de l’année pour la mise en œuvre dès 2019. A savoir : plusieurs de ces propositions demandent une révision du règlement intérieur et du guide de l’aménagement du temps de travail.
Pour la CGT BnF, certaines propositions sont inenvisageables en particulier l’augmentation du nombre de samedis par an, d’autres interrogent. Dans tous les cas, il s’agit de changements profonds du fonctionnement du service public à Tolbiac. La CGT BnF n’acceptera pas une nouvelle dégradation des conditions de travail des agents qui donnent déjà beaucoup à l’établissement et souhaite engager avec l’ensemble des personnels une large consultation sur ces questions.
Lors du comité technique, la DdRH nous a présenté une proposition de classement des agents dans les groupes d’emploi de ce nouveau régime indemnitaire (nos primes). Il en ressort que la majorité des agents sont classés dans un groupe d’emploi plancher, là où la prime est la moins élevée !
La CGT BnF a relevé des erreurs de classement mais a surtout demandé le classement des agents dans des groupes supérieurs au regard de leur ancienneté et de leur expérience professionnelle au sein de l’établissement (50% de l’effectif a plus de 15 ans d’ancienneté à la BnF). Il est à craindre qu’il va falloir batailler rude pour gagner cette revendication au vue de la situation budgétaire de la bibliothèque.
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